Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'Etat français : état de non droit et injustice en marche

L'Etat français : état de non droit et injustice en marche

Justice française privilégiant honteusement ses acteurs (avocats, huissiers, notaires) et les "petits arrangements" en coulisses tout en assurant impunité aux juges et en classant les plaintes pénales qui dérangent sa balance déséquilibrée ; justice devenue sourde et aveugle au simple bon sens, à l'équité et même parfois au respect de la loi. Sa soi-disant indépendance est sans cesse martelée par les politiques pour justifier leur inaction face à son incurie. Administration française qui rabaisse et dénie les droits des citoyens les plus faibles sous le regard bienveillant de la "Justice" administrative et le regard économique - il faut bien réduire les déficits - des politiques. Politiques qui pensent que la solution réside en traitant les citoyens comme des enfants à qui l'on distribue des emplois comme des bonbons pour qu'ils soient bien sages. Désolé, on peut tromper tout le monde un certain temps, certaines personnes tout le temps mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps, même les enfants... "Je n'ai jamais séparé la République des idées de justice sociale sans lesquelles elle n'est qu'un mot "- Jean Jaurès "L'injustice hypocrite amène les guerres. La justice violente les précipite." - Camus "La justice est le ciment de la société, l'injustice en est le dissolvant." - Auguste Guyard "Quand l'ordre est injustice, le désordre est déjà un commencement de justice." - Romain Rolland


Economie et travail au service d’une société harmonieuse

Publié par Utovenir sur 24 Mai 2019, 23:38pm

Catégories : #Sujet de société

Qu’on l’accepte ou non, la productivité, dans les pays économiquement développés, s’accroît plus vite que la croissance. Nous aurons donc besoin de moins en moins de travail pour produire de plus en plus. Il suffit d’un simple regard de cent ans en arrière pour voir que, malgré la hausse faramineuse de la production de biens et services, le temps de travail a été considérablement réduit.
Au lieu d’une course effrénée à la croissance assortie d’un camouflage plus ou moins adroit des chiffres réels du chômage, il serait plus intelligent de se pencher sur la place du travail dans notre société (travailler n’est pas un but mais un moyen) et sur une répartition des richesses plus équitable, plus efficace et favorisant une harmonie dont nous sommes loin.

Il faut ouvrir des portes, proposer des alternatives réelles ; une véritable égalité des chances.
 

  • Nationalement, un héritage financier égalitaire. Le but à terme serait de verser à chaque individu, en 2 fois (à 18 et 25 ans) une somme d’argent identique pour tous. Cet argent proviendrait des capitaux des personnes décédés donc plus d’héritage individuel (sauf pour quelques souvenirs…). Après tout, au Monopoly, jeu capitaliste par excellence, chacun possède la même somme au début.
     
  • Un système de répartition international des richesses. Tous les pays verseraient 5% de leur PIB aux autres pays. Au moins 40% de cette aide devra aller à l’éducation, 20% à la santé et 20% à des infrastructures économiques non directement rentables. Cette redistribution d’une partie du PIB ne peut donc pas être assujettie à des exigences politiques et humanitaires, par contre les services créés, principalement éducatifs et sanitaires, seront gérés par des directions indépendantes du pouvoir en place et soumis à une chartre stricte. Evidemment si l’on accompagne cela d’un droit international avec tribunaux et police pour le faire respecter, je ne dis pas non…
     
  • Un système d’amortissement du chômage par le temps de travail : Par exemple, 1 ou 2 fois par an, si le nombre de chômeurs dépasse 1 million on diminue le temps de travail, par contre si le nombre passe en dessous de 500.000, on l’augmente. Une partie des allocations chômage économisées servira à compenser la perte des petits salaires.

Les entreprises sont au service de la société et non l’inverse. L’enrichissement des propriétaires des moyens de production ne peut se justifier que si ces moyens servent, in fine, la société ; les entreprises s’adapteront. De toute façon, vu la façon dont la plupart des entreprises actuelles gèrent le long terme en terme de ressources humaines… Et puis on peut accroître la période sans réajustement ou les seuils.

Le monde actuel est déséquilibré et ces propositions de répartition des richesses, qui ne se feront pas en un jour et nécessitent une remise en cause de postulats ancrés dans les mentalités, portent en eux 2 idées fortes : l’égalité des chances, du moins sur le plan national et financier, et un minimum de solidarité internationale.
Si l’on attend pour réformer que les mentalités changent, on peut attendre longtemps. Et si l’on attend que l'OMC introduise des règles équitables pour tous, alors là ce n’est même pas la peine d’attendre, son but est tout autre…
Les mentalités changent parce que des individus initient des changements. Et changer les choses sans choquer, ni bouleverser les habitudes ou les préjugés et sans risque, c’est ne rien changer.
Il n’y a pas une logique économique, comme les conservateurs de tout poil le serinent, mais des logiques économiques différentes suivant l’objectif à atteindre et même pour un même objectif.
La répartition des richesses n’est pas de la charité mais une manière de corriger une partie de l’iniquité de la répartition économique.

Une économie au service d’une société harmonieuse et non une société au service d’une économie florissante en terme de production mais génératrice de graves déséquilibres (sociaux, écologiques, financiers…).
Produire des biens ? Pourquoi pas, mais lesquels, comment et pour qui…les réponses à ces 3 questions sont plus importantes que le volume !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents